Comme si l’histoire était oubliée

Cette semaine, alors que les dirigeants européens commémorent le 80^e anniversaire de la libération d’Auschwitz, l’extrême droite engrange des victoires. Avec la complicité de démocrates français et allemands.

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François Bayrou (à gauche), Friedrich Merz.

Cheffe adjointe du pôle International

Par Véronique Lamquin

Publié le 30/01/2025 à 00:01 Temps de lecture: 2 min

L’extrême droite européenne n’en demandait pas tant… Lundi, c’est François Bayrou qui lui offre une victoire sémantique, en évoquant un sentiment de « submersion migratoire » dans lequel serait plongée la France. Devant le tollé à l’assemblée, le Premier ministre croit bon d’expliquer qu’il parlait de Mayotte. Mais aussi « d’une communauté de départements français confrontés à des vagues d’immigration illégale qui atteignent 25 % de la population ». Prolongeant ainsi son discours de politique générale de mi-janvier, lorsqu’il évoquait ces « villages cévenols ou pyrénéens où l’installation d’une famille étrangère provoque de la solidarité, alors que, si elles sont trente », cela devient une « menace », qui suscite du « rejet ».

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18 Commentaires

Posté par Alain Chalet, jeudi 30 janvier 2025, 18:42

On ne doit évidemment pas oublier l'Histoire! Mais c'est de TOUTE l'Histoire et de TOUS ses enseignements qu'il faut se souvenir. Donc pas seulement de ce qui est récupéré à des fins politiques par certains pour stigmatiser des tendances actuelles en voulant, souvent à tort, assimiler ces tendances actuelles aux criminels d'antan. Et n'acceptons pas que certains peuples, qui ont été victimes dans le passé, prétendent que cela leur donnerait le droit de faire aujourd'hui tout et n'importe quoi.

Posté par Vincienne Dupont, jeudi 30 janvier 2025, 23:14

KESKILADI ???

Posté par Paul BRASSEUR, jeudi 30 janvier 2025, 15:27

En septembre 2023, Eric Adams, maire DEMOCRATE de New York, prenait la parole pour alerter, je cite: "si on ne l'endigue pas, la crise migratoire va détruire notre ville!" Il évoquait les 10000!! demandes d'asile par mois! Et l'opinion d'applaudir pour sa "vision" protectrice, son anticipation et sa mise en garde... De ce côté-ci de l'Atlantique, quand François Bayrou parle de "submersion migratoire", il est voué aux gémonies par la presse bien-pensante.... On peut m'expliquer cette différence?

Posté par Paul BRASSEUR, jeudi 30 janvier 2025, 17:32

@Yann Chachkoff: en effet ce sont deux versions différentes....Allez sur les forums des médias français, aujourd'hui....concernant la déclaration de François Bayrou: plus ouverts qu'ici, vous y lirez que les commentaires ne vont peut-être pas dans le sens que vous souhaiteriez; je dirais même que Bayrou y fait figure de très modéré; les opinions exprimées étant bien plus radicales! Alors imaginez, si l'on devait aller jusqu'au référendum: le monde politique en tremble déjà....

Posté par Yann Chachkoff, jeudi 30 janvier 2025, 17:07

Parce que Eric Adams ne rejetait pas l'immigration, mais soulignait simplement que la ville manquait de moyens (écoles, logements, etc) pour y faire face. Bayrou parle quant à lui d'un ressenti, sans que celui-ci soit budgétairement vérifié. Ce sont deux visions quasi diamétralement opposées.

Posté par Alain Chalet, jeudi 30 janvier 2025, 18:42

On ne doit évidemment pas oublier l'Histoire! Mais c'est de TOUTE l'Histoire et de TOUS ses enseignements qu'il faut se souvenir. Donc pas seulement de ce qui est récupéré à des fins politiques par certains pour stigmatiser des tendances actuelles en voulant, souvent à tort, assimiler ces tendances actuelles aux criminels d'antan. Et n'acceptons pas que certains peuples, qui ont été victimes dans le passé, prétendent que cela leur donnerait le droit de faire aujourd'hui tout et n'importe quoi.
Posté par Vincienne Dupont, jeudi 30 janvier 2025, 23:14

KESKILADI ???
Posté par Paul BRASSEUR, jeudi 30 janvier 2025, 15:27

En septembre 2023, Eric Adams, maire DEMOCRATE de New York, prenait la parole pour alerter, je cite: "si on ne l'endigue pas, la crise migratoire va détruire notre ville!" Il évoquait les 10000!! demandes d'asile par mois! Et l'opinion d'applaudir pour sa "vision" protectrice, son anticipation et sa mise en garde... De ce côté-ci de l'Atlantique, quand François Bayrou parle de "submersion migratoire", il est voué aux gémonies par la presse bien-pensante.... On peut m'expliquer cette différence?
Posté par Paul BRASSEUR, jeudi 30 janvier 2025, 17:32

@Yann Chachkoff: en effet ce sont deux versions différentes....Allez sur les forums des médias français, aujourd'hui....concernant la déclaration de François Bayrou: plus ouverts qu'ici, vous y lirez que les commentaires ne vont peut-être pas dans le sens que vous souhaiteriez; je dirais même que Bayrou y fait figure de très modéré; les opinions exprimées étant bien plus radicales! Alors imaginez, si l'on devait aller jusqu'au référendum: le monde politique en tremble déjà....
Posté par Yann Chachkoff, jeudi 30 janvier 2025, 17:07

Parce que Eric Adams ne rejetait pas l'immigration, mais soulignait simplement que la ville manquait de moyens (écoles, logements, etc) pour y faire face. Bayrou parle quant à lui d'un ressenti, sans que celui-ci soit budgétairement vérifié. Ce sont deux visions quasi diamétralement opposées.