Des néophytes exigeants
Les nouveaux baptisés ne sont pas toujours une aubaine pour l'Eglise, analyse Le Figaro :
«Tous parlent d'une soif que le monde moderne ne leur permet pas d'étancher. La prospérité repaît les corps, la technologie facilite le quotidien, divertit l'esprit, mais l'âme ? … Ces néophytes sont à contre-courant, certains même en butte à l'incompréhension ou à l'hostilité de leurs familles. Cette situation les rend exigeants. A l'Église, c'est-à-dire aux fidèles, de ne pas décevoir leur attente. Leur foi neuve, rafraîchissante, va se propager dans les rangs de la vieille institution. Leur arrivée est pour le catholicisme français à la fois une surprise et un défi.»
La religion change de visage
Tygodnik Powszechny suit de près l'évolution du rôle du catholicisme en France :
«Le nombre de baptêmes adultes ne permet pas de compenser la régression des baptêmes administrés aux enfants, et dans les statistiques générales du catholicisme français, tous les indicateurs sont à la baisse. On ne peut pourtant pas dire qu'il soit en déclin : s'il cesse d'être la religion dominante de la culture française, il devient une religion délibérément choisie. Cette évolution contribuera à changer son visage.»