Pour la deuxième fois depuis l'entrée en fonction de Donald Trump, le président américain et Vladimir Poutine devraient s'entretenir au téléphone ce mardi. Il y sera question de la proposition américaine, déjà approuvée par l'Ukraine, de cessez-le-feu pour une durée initiale de 30 jours. Les éditorialistes évoquent les éléments d'un accord potentiel et les défis qu'ils impliqueraient pour l'Europe et l'Ukraine.
Sur fond de relations troublées avec les Etats-Unis, l'UE cherche de nouveaux moyens de renforcer sa défense. Une possibilité passe par la Turquie, forte d'une armée et d'une industrie militaire considérables. Le secrétaire général de l'OTAN, Mark Rutte, aurait déjà appelé les Etats de l'UE à intensifier leur coopération avec Erdoğan. Celui-ci, pour sa part, remet sur le tapis une adhésion à l'UE, qu'il qualifie de 'priorité stratégique'. Est-ce l'amorce d'un grand accord ?
Par décret, le président américain Donald Trump a annoncé des coupes massives au sein de Radio Free Europe-Radio Liberty (RFE-RL) et d'autres radios américaines émettant à l'étranger. Selon les médias, près de 1 300 collaborateurs auraient déjà été mis à pied. RFE-RL est considérée depuis la guerre froide comme une voie indépendante au sein des autocraties et des dictatures du monde entier. Les commentateurs évoquent les réactions possibles.
Plus de 100 000 manifestants ont défilé samedi à Belgrade pour protester contre la corruption sous le président Aleksandar Vučić. Les observateurs évoquent la plus grande mobilisation depuis la chute de Slobodan Milošević, il y a 25 ans. A l'origine de ce mouvement qui dure depuis des mois, l'effondrement du toit de la gare de Novi Sad, qui avait fait plusieurs morts, et dont la responsabilité a été imputée à la corruption et au clientélisme. Les commentaires de la presse.
Le président américain Trump se désengage de l'OTAN, éconduit ses alliés et négocie avec Poutine sur la guerre en Ukraine sans associer les Européens aux discussions. L'UE et les différents pays augmentent leur budget de défense, Paris propose à ses partenaires la protection de son bouclier nucléaire et Londres forge de nouvelles alliances. Les médias discutent du modèle de sécurité d'une Europe en mutation.
Au printemps 2020, l'Europe est devenue l'une des régions du monde les plus affectées par la pandémie de Covid-19, initialement partie de Chine. La plupart des pays y ont réagi par des mesures préventives qui ont entraîné des restrictions drastiques dans le quotidien des citoyens. Selon des commentateurs de la presse européenne, le Covid et les mesures adoptées pour juguler sa progression ont durablement impacté nos vies et nos sociétés.
La Russie se dit d'accord sur le principe avec la proposition américaine d'un cessez-le-feu de 30 jours dans la guerre en Ukraine : "L'idée en tant que telle est justifiée et nous la soutenons, mais des questions doivent être élucidées", a affirmé Vladimir Poutine, précisant qu'il faudra "s'attaquer aux causes profondes de cette crise". Autre problème à régler préalablement selon le kremlin, la présence militaire de l'armée ukrainienne dans la région de Koursk.
La Commission européenne a réagi sans délai à l'entrée en vigueur de droits de douanes américains de 25 pour cent sur les importations d'acier et d'aluminium de l'UE : à partir du mois d'avril, elle entend percevoir 26 milliards d'euros de taxes douanières sur des produits américains comme le bourbon, les jeans, les motos, les bateaux et le beurre de cacahuète. Suite à cette annonce, le président des Etats-Unis, Donald Trump, a annoncé vouloir imposer des tarifs douaniers allant jusqu'à 200 pour cent sur les vins et les spiritueux européens.
Après la proposition de paix conjointe de Washington et Kyiv, les regards sont rivés sur la réaction de la Russie, pays agresseur de l'Ukraine. Une délégation américaine de haut rang est à Moscou pour mener les négociations sur le sujet. Poutine, pour sa part, s'est rendu sur le front à Koursk, où les troupes russes ont repris un pan de territoire occupé par l'Ukraine. La presse européenne fait le point.
Le Groenland se dirige vers un changement de gouvernance : le parti d'opposition de centre-droit Demokraatit est arrivé en tête des législatives avec 30 pour cent des suffrages, et dirigera probablement une coalition. Le parti Naleraq, qui revendique une indépendance rapide de l'île, a nettement accru son score, avec 24,5 pour cent des voix. Les partis qui formaient jusque-là la coalition de gauche aux affaires ce sont respectivement classés troisième et quatrième.
Au Portugal, le gouvernement minoritaire conservateur a été renversé. Le Premier ministre, Luís Montenegro, a perdu au Parlement un vote de confiance qu'il avait lui-même initié. Des élections anticipées devraient donc probablement être organisées au mois de mai. Montenegro est soupçonné d'être impliqué dans un conflit d'intérêt lié à une société de conseil appartenant à des membres de sa famille. Les commentaires de la presse du pays.
Extension du bouclier nucléaire français à l'Europe, formation d'une "coalition des volontaires" menée par la France et la Grande-Bretagne, multiplication à Paris de sommets sur la situation internationale : le président français, Emmanuel Macron, par le biais de débats stimulants et d'initiatives diplomatiques, semble vouloir assumer un leadership en Europe. Les chroniqueurs se demandent quel peut en être l'impact sur le continent.