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  CETA

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Le Parlement européen de Strasbourg a ratifié mercredi l’accord de libre-échange entre l'UE et le Canada (CETA). La levée de certaines barrières commerciales pourrait être imminente. L’UE s’oppose pour la première fois depuis longtemps aux courants populistes, se réjouissent certains commentateurs. D’autres estiment au contraire que le CETA ne fait que renforcer cette tendance politique.

Au bout de sept ans de négociations et de disputes, l'UE et le Canada ont signé l'accord de libre-échange CETA. La région belge de Wallonie a fini par donner son feu vert vendredi, après avoir négocié l'ajout de clauses supplémentaires. Les luttes acharnées qui ont caractérisé cette signature couvrent-elles l'UE de honte, ou sont-elles au contraire la preuve que la démocratie n'est pas un vain mot ?

Ce jeudi, l'accord commercial CETA entre l'UE et le Canada devait être signé. Or la Belgique n'ayant pas su trouver de terrain d'entente avec ses régions, la délégation canadienne a annulé sa visite à Bruxelles. Certains commentateurs se félicitent de ce que la Wallonie ne baisse pas la garde et génère de nouvelles négociations. D'autres sont amèrement déçus de l'incapacité décisionnelle européenne.

La signature de l'accord de libre-échange CETA entre l'UE et le Canada reste très hypothétique. Initialement prévue pour cette semaine, elle pourrait ne pas se faire en raison du blocage de la Wallonie, qui réprouve certaines clauses de l'accord. Les Wallons gâchent-ils une occasion en or pour l'UE, ou sont-ils la voix des citoyens européens ?

La signature de l'accord de libre échange CETA entre l'UE et le Canada fin octobre reste incertaine. Le Parlement wallon a rejeté le CETA vendredi. Son assentiment est une condition indispensable pour que le gouvernement central puisse signer l'accord. Si certains commentateurs estiment qu'un échec serait une bonne nouvelle, d'autres jugent le traité trop important pour l'enterrer.

Les Parlements des Etats de l'UE seront finalement appelés à ratifier l'accord de libre-échange avec le Canada (CETA). La Commission avait initialement prévu de ne le soumettre qu'au seul Parlement européen. Si certains commentateurs trouvent ce revirement intelligent dans le conflit pour le partage du pouvoir en Europe, d'autres y voient une faiblesse, dans le contexte de la montée de l'euroscepticisme.