Tollé en Hongrie après des propos homophobes
Lors d'un meeting électoral, le président du Parlement hongrois, László Kövér, membre fondateur du Fidesz, a comparé l'adoption d'enfants par des couples homosexuels à de la pédophilie. Il a affirmé ne pas voir de différence moralement, estimant que l'enfant était dans les deux cas transformé en objet et en instrument de satisfaction d'un désir personnel. Des propos dont s'indignent les éditorialistes hongrois.
Une tentative d'intimidation
Kövér a également affirmé qu'un homosexuel normal devrait chercher à s'adapter plutôt que de réclamer l'égalité. Des propos révélateurs, juge Zoltán Lakner, vice-rédacteur en chef de l'hebdomadaire 168òra, dans un post relayé par Nyugatifény :
«Les individus au pouvoir te remettent à ta place. Si tu l'acceptes gentiment, peut-être qu'il ne t'arrivera rien. Les propos comme ceux de Köver montrent qui est la cible politique, qui il faut haïr. Or des cibles, il y en a légion. On a toujours besoin d'ennemis, car même les 80 pour cent des voix ne suffisent pas.»
Les orphelinats, comble de la souffrance
Mérce a du mal à comprendre comment le président du Parlement peut bien juger préférable que les enfants grandissent dans des foyers publics :
«Les violences psychiques et physiques y sont monnaie courante, les enfants ne bénéficient pratiquement d'aucune attention. La frustration des employés et des enfants se manifeste par une violence omniprésente. En fonction de leur sexe, les pensionnaires ont les meilleures chances de devenir dealers ou prostituées mineures, et de finir leur carrière à la fosse commune au lieu de grandir entouré des soins et de l'amour d'une famille où les deux parents se trouvent être du même sexe.»