Il n'y a plus eu de signe de vie d'Alexeï Navalny, le
13 Débats
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Il n'y a plus eu de signe de vie d'Alexeï Navalny, le
Un tribunal russe a prononcé vendredi une
De nouvelles poursuites viennent d'être engagées à l'encontre de l'opposant russe
Le mouvement d'Alexeï Navalny en Russie a dû suspendre toute activité officielle. Sur demande du Parquet, un tribunal moscovite a frappé d'interdiction, à titre préventif, le Fonds de lutte contre la corruption (FBK). Les différents QG de son bras politique ont été directement interdits par le Parquet. Selon des accusatoins encore non divulguées, les deux organisations vont être déclarées extrémistes et, à ce titre, interdites. Stupéfaction dans les médias, en Russie et ailleurs.
Des dizaines de milliers de personnes ont défilé en Russie mercredi pour témoigner leur solidarité avec l'opposant Alexeï Navalny, incarcéré et
Alexeï Navalny, opposant politique de Vladimir Poutine, a entamé une grève de la faim pour protester contre le manque de soins médicaux lors de sa détention. Selon ses déclarations et celles de ses proches, son
L'état de santé d'
L'organisation de défense des droits de l'homme Amnesty International ne considère plus Alexandre Navalny, farouche opposant à Poutine, comme 'prisonnier politique non-violent'. Elle appuie sa révision sur des plaintes déposées contre des déclarations à caractère discriminatoire faites par Navalny il y a plus de dix ans envers les migrants et un certain nombre de régions et de pays, et dont il ne s'est jamais distancé depuis. A qui cette réévaluation d'Amnesty nuit-elle ?
En raison de la
Alexeï Navalny a été condamné à une peine de deux ans et huit mois de camp de travail. Un tribunal moscovite a transformé une peine avec sursis remontant à 2014 en une peine de prison. En 2017 déjà, la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) avait qualifié le procès d'arbitraire. La presse européenne voit la Russie de plus en plus isolée après une sentence qu'elle juge clairement politique, et elle s'interroge sur les moyens de soutenir la cause de Navalny.
Pour le deuxième week-end d'affilée, des dizaines de milliers de personnes sont descendues dans les rues pour dénoncer l'incarcération de Navalny, la corruption et les lacunes de l'Etat de droit en Russie. Les forces de l'ordre ont réprimé les manifestations, souvent dans la violence, et il y a eu plus de 5 000 arrestations. Si certains commentateurs estiment que la contestation va lentement s'étioler, d'autres estiment que le vent de la fronde qui s'est levé n'est pas prêt de retomber de sitôt.
L'affaire du "palais de Poutine" continue de poursuivre le président russe. La semaine passée, l'équipe de