Un ressort incroyable
Irish Examiner rend hommage à la résilience de celle qui a su se relever des pires revers de fortune :
«En 1978, Tina Turner était au fond du gouffre. Elle venait de se séparer de son mari qui l'avait maltraitée pendant toutes leurs années de vie commune, Ike Turner. Elle était seule, endettée à cause des tournées annulées, avec des enfants à charge. Quand elle a quitté Ike, elle avait en tout et pour tout 36 cents en poche. Pendant des années, elle a trimé dans l'ombre avant de réussir un comeback triomphant avec une reprise du titre de Al Green 'Let’s Stay Together'. Cette force intérieure, celle qui lui a permis de surmonter toutes ces épreuves transparaissait à chaque fois que la véritable bête de scène qu'elle était se produisait en concert.»
Simply the best
Aftonbladet tire sa révérence à celle qui fut bien plus qu'une artiste :
«Femme, elle était entrée dans un milieu musical profondément sexiste, avec toutes les brimades, abus et trahisons, que cela implique. Mais en tant que chanteuse, elle a surclassé tous les hommes qui l'entouraient. ... Artiste noire, elle avait fait ses premiers pas dans un système dominé par les préjugés et le racisme. ... Ceux qui croient que la culture pop n'est pas révélatrice de vérités importantes sur l'actualité ou les problèmes de société n'ont probablement jamais écouté Tina Turner. Pas plus d'ailleurs que ceux qui croient que les pamphlets et les slogans sont les seuls vecteurs d'une critique de la société.»