Ouverture de l'Assemblée genérale de l'ONU à New York
Plus de 140 chefs d'Etat et de gouvernement participeront, ce mardi, au débat général de l'Assemblée générale des Nations unies, à New York. Prendront notamment la parole les présidents américain, Joe Biden, brésilien, Luiz Inácio Lula da Silva, ukrainien, Volodymyr Zelensky, et le chancelier allemand, Olaf Scholz. L'occasion pour la presse européenne d'évoquer la situation de l'ONU.
Loin du paradis
Dnevnik appelle à ne pas nourrir d'attentes démesurées :
«Il s'agit d'une organisation qui tente de trouver le plus petit dénominateur commun, afin de préserver la paix et la sécurité dans le monde. L'ONU n'a pas été fondée pour ouvrir au monde les portes du paradis, mais pour le sauver de l'enfer - des propos que l'on prête à l'ancien secrétaire général Dag Hammarskjöld. Aux Nations unies, on discute beaucoup de l'enfer qui menace certains pays, alors que d'autres sont déjà à ses portes, quand ils ne rôtissent pas déjà dans ses flammes. Ce ne sera pas joli-joli. Mais il y aura aussi l'optimisme à foison, notamment pour évoquer des scénarios alternatifs - ce qui pourrait changer, être différent.»
L'Inde et le Brésil en pole
Diário de Notícias revient sur le projet d'élargissement du Conseil de sécurité :
«Nombreux sont ceux à soutenir une réforme des Nations unies, et notamment du Conseil de sécurité, avec ses cinq membres permanents et ses dix membres élus pour deux ans. Il est toutefois peu probable que celle-ci soit entreprise, en raison notamment de l'actuelle opposition entre l'Occident et la Russie (et la Chine). Mais lorsque sont évoqués des candidats potentiels à l'adhésion, un duo, formé du Brésil et de l'Inde, semble avoir les faveurs des observateurs. ... Le Brésil, qui avait envoyé des troupes [pendant la Seconde Guerre mondiale en Europe] pour combattre les nazis, rêvait de devenir un membre permanent de l'ONU, et a eu en guise de consolation, le droit de tenir, chaque année, le premier discours à l'ouverture de l'Assemblée générale.»