Des propos tenus par le Premier ministre polonais dans le cadre de la
13 Débats
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Des propos tenus par le Premier ministre polonais dans le cadre de la
Dans le cadre de la Fête de l'indépendance polonaise, quelque 60.000 manifestants ont défilé samedi dans les rues de Varsovie, répondant à l'appel de nationalistes d'extrême-droite. Les pancartes racistes étaient nombreuses. Le ministre de l'Intérieur Mariusz Blaszczak s'est félicité de la bonne ambiance qui a animé le défilé, occultant les propos sulfureux tenus. Beaucoup de commentateurs sont néanmoins fortement alarmés par l'ampleur et la virulence du phénomène.
Sourd à toutes les sommations, le parti au pouvoir en Pologne PiS fait avancer la très controversée
Lors d’une commémoration dans l’ancien camp d’extermination nazi d'Auschwitz, la Première ministre polonaise Beata Szydło a déclaré qu’Auschwitz était "une grande leçon" et "qu’il fallait tout faire pour défendre la sécurité et la vie des citoyens". Des critiques l’accusent d’instrumentaliser la commémoration des victimes pour défendre la politique anti-migratoire de son gouvernement. Quelles sont les réactions dans la presse en Pologne et en Allemagne ?
Le parti national-conservateur PiS est au pouvoir depuis maintenant un an en Pologne. Son gouvernement avait adopté une série de lois transformant les institutions publiques, suite à quoi l'UE a engagé une procédure de sauvegarde de l'
Suite aux
L'administration municipale estime à 240 000 personnes le nombre des personnes descendues dans les rues de Varsovie samedi pour protester contre le gouvernement national-conservateur du PiS. Certains commentateurs y voient une mobilisation historique à laquelle l'Europe doit réagir. D'autres en revanche font valoir qu'il s'agit d'un mouvement marginal.
En Pologne, la cheffe du gouvernement Beata Szydło et les évêques soutiennent une initiative populaire favorable à une interdiction absolue de toute IVG. Dimanche, des milliers de manifestants ont dénoncé un durcissement du droit à l'avortement, qui est pourtant déjà le plus restrictif d'Europe. Une controverse dont la presse se fait l'écho.
Le ton continue de monter entre l'UE et la Pologne dans le litige relatif à la
La Première ministre polonaise Beata Szydło a défendu devant le Parlement européen la réforme de la Cour constitutionnelle et la nouvelle loi sur les médias. Si certains commentateurs saluent la courtoisie du dialogue, d'autres déconseillent à la Pologne de suivre la voie des démocraties 'anti-libérales'.
La Commission européenne envisage de prendre des mesures à l'encontre de la nouvelle loi sur les médias adoptée par Varsovie en fin d'année, qui prévoit de soumettre les médias publics à un contrôle accru du gouvernement. Si certains éditorialistes se félicitent de ce que l'UE recadre le gouvernement national-conservateur au pouvoir à Varsovie, d'autres jugent les récriminations de Bruxelles contre-productives.