France : comment engager la transition vers la voiture électrique ?
Le nouveau ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot a annoncé la fin de la vente des voitures diesel et essence d'ici 2040. Il y voit un moyen de concrétiser les engagements pris par le pays lors de l'Accord mondial sur le climat. Mais comment atteindre cet objectif ? Echos de la presse française.
Faisons confiance à la concurrence
Le Figaro est défavorable à toute régulation stricte de l'industrie automobile :
«Pour atteindre cet objectif, la grande erreur serait d'agir, comme d'habitude, par des contraintes ou des oukases qui affaibliraient une filière automobile française employant 440.000 personnes, soit 16 pour cent de notre industrie. Et qui renchériraient par la même occasion le coût des voitures, au point de les rendre inaccessibles à une partie des Français. Evitons une de ces politiques punitives classiques, fondée sur les taxes, les malus et autres vignettes … Dans l'automobile, la performance écologique fait partie intégrante de la compétition. La voiture électrique en 2040, pourquoi pas ? D'ici là, faisons confiance à la concurrence et laissons les automobilistes tranquille.»
2040, c'est demain
Le quotidien La Croix est enthousiasmé par l'annonce du ministre de la transition écologique de mettre fin aux moteurs diesel et essence d'ici 2040 et appelle la société à porter ce changement de paradigme :
«Une 'véritable révolution', selon le ministre. Pas seulement pour le secteur de l'automobile, un des grands emblèmes de l'économie carbonée, mais pour l'ensemble d'une société qui va devoir apprendre à imaginer son avenir et à vivre sans énergies fossiles. Et vite, car 2040, c'est demain.»