La nouveauté ne fait pas l'unanimité
Dans un sens, peu importe qui sera élu chancelier et avec quelle coalition, fait valoir Hospodářské noviny :
«Quelle que soit la formation issue des élections, il ne s'agira que d'un gouvernement transitoire, qui fera aboutir l'Allemagne à une économie verte et numérique après des années d'une grande transformation économique ou technologique. Mais comme le montrent les résultats du vote, la population ne semble pas enchantée par cette perspective. Comme si elle rejetait le diesel, sur lequel elle a longtemps misé, sans non plus vouloir passer à la voiture électrique.»
Les extrêmes ont été évincés
La démocratie a triomphé en Allemagne, estime hvg :
«La population a démontré qu'il était possible de faire bouger les lignes du pays sans les extrêmes. ... La démocratie a fourni la preuve de sa résilience à la crise. Les électeurs n'ont pas migré vers les franges extrêmes de l'échiquier politique, mais ont voté pour des partis plus mainstream.»
Victoire de la sobriété
Alors que la popularité d'Armin Laschet et d'Annalena Baerbock n'a eu de cesse de dégringoler, Scholz avait le vent en poupe, analyse Jutarnji list :
«En fonction dans le cabinet Merkel IV (il a été ministre des Finances et vice-chancelier ces quatre dernières années), le social-démocrate n'a fait que remplir sa mission. Avec les catastrophes qui ont touché l'Allemagne (coronavirus et crues diluviennes), le ministre des Finances, qui fait des annonces réconfortantes d'aides gouvernementales, est au centre de l'attention médiatique. C'est ainsi que semaine après semaine, Scholz a gagné en popularité et s'est taillé une aura d'homme politique tout en retenue, capable de prendre les bonnes mesures au bon moment.»