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  Législatives allemandes 2025

  11 Débats

Sorti vainqueur des législatives anticipées, le candidat de la CDU/CSU à la chancellerie, Friedrich Merz, entend entamer rapidement des négociations avec le SPD en vue de former une coalition. La presse débat de ce que l'on peut attendre de l'homme probablement appelé à gouverner l'Allemagne.

A l'issue des législatives de dimanche, le président de la CDU, Friedrich Merz, devrait mener des discussions avec le SPD. Ensemble, les deux partis disposent d'une majorité au nouveau Bundestag. Les médias européens soulignent quelles seraient les implications d'une telle coalition pour le rôle l'Allemagne sur le continent.

Aux législatives allemandes anticipées du 23 février, le parti AfD a recueilli 20,8 pour cent des suffrages, ce qui fait d'elle la seconde force politique du pays. Une partie des sections de l'AfD a été classée par l'Office fédéral de protection de la constitution (renseignement intérieur) 'organisation extrémiste avérée'. Dans les länder de l'ex-Allemagne de l'Est, l'AfD devance même les autres partis. La presse européenne analyse le vote allemand et tente de comprendre l'affaissement du centre modéré.

Dimanche, les Allemands sont appelés à renouveler le Bundestag dans le cadre d'élections législatives anticipées. Les derniers sondages créditent les chrétiens-démocrates (CDU/CSU) d'environ 30 pour cent d'intentions de vote, suivis des populistes de droite de l'AfD (20+), des sociaux-démocrates sortants du SPD (15) et des Verts (13 à 14). Sont susceptibles d'être représentés au Bundestag le parti de gauche Die Linke (6 à 8), l'Alliance Sahra Wagenknecht (4 à 5), et le parti libéral FDP (4 à 5). Quels sont les enjeux de ce scrutin, pour l'Allemagne et pour l'Europe ?

Deux semaines avant les élections législatives anticipées, Olaf Scholz (SPD) et Friedrich Merz (CDU), tous les deux candidats à la chancellerie, se sont affrontés dans un débat télévisé, dimanche soir en première partie de soirée. Les deux rivaux se sont largement abstenus d'attaques violentes, dans un échange qui a mobilisé 40 pour cent de l'audience ce soir-là. Les commentateurs tirent un bilan très contrasté de cette joute politique.

Alors que la campagne pour les législatives bat son plein en Allemagne, le groupe CDU/CSU, dans l'opposition, a soumis au vote du Bundestag des propositions de durcissement de la politique migratoire. Une première motion à portée symbolique avait obtenu mercredi dernier une majorité très controversée car tributaire des voix de l'AfD, parti soupçonné d'être d'ultradroite par le renseignement allemand. Une autre motion déposée deux jours plus tard, préconisant des changements concrets de la loi, n'a quant à elle pas trouvé de majorité. Ce qui se trame en Allemagne inquiète la presse européenne.

Une motion sur l'immigration – à caractère non contraignant sur le plan juridique – déposée par le groupe CDU/CSU et demandant un durcissement de la politique migratoire a été adoptée mercredi au Bundestag. Elle prévoit entre autres des contrôles permanents aux frontières allemandes. Ce vote a fait l'objet de vifs débat, une majorité n'ayant en effet pu être obtenue que grâce aux voix de l'AfD, formation actuellement soupçonnée par le renseignement allemand d'être d'ultra-droite. La presse européenne tente de faire le point.

En Allemagne, le chancelier Olaf Scholz a perdu le vote de confiance des députés. La motion de censure adoptée hier lundi ouvre la voie à des élections anticipées, prévues le 23 février. Scholz est candidat à sa propre succession pour le SPD. Le chef de l'opposition, Friedrich Merz (CDU), est donné en tête par les sondages. La presse européenne fait le point.

Après la rupture de la coalition "feu tricolore", le scénario d'élections anticipées se profile en Allemagne. La date du 23 février est évoquée. Le chancelier Olaf Scholz veut faire voter des décisions importantes au Parlement avant de poser la question de confiance au Bundestag. Si l'inquiétude est palpable dans la presse européenne, d'aucuns soulignent aussi les chances inhérentes à un nouveau départ.

Une feuille de route de Christian Lindner (FDP), ministre allemand des Finances, qui a fuité vendredi dernier, est venue exacerber la désunion de la coalition "feu tricolore" au pouvoir. Les sociaux-démocrates (SPD) et les Verts ont vivement critiqué les propositions libérales de Lindner, notamment des baisses d'impôts pour les entreprises et un report des objectifs de protection du climat. Va-t-on vers la fin du gouvernement allemand ?

Le président de la CDU, Friedrich Merz, sera le candidat du parti chrétien-démocrate, et de son pendant bavarois, la CSU, aux prochaines législatives allemandes, qui auront lieu dans un an. Le chef de file de la CSU, Markus Söder, a déclaré mardi qu'il se retirait de la course, en déclarant : "La question du chancelier est tranchée, ce sera Friedrich Merz". Les avis divergent sur le candidat retenu.