Assaut du Capitole : Donald Trump lourdement accusé par une témoin
Une ancienne collaboratrice de Donald Trump a tiré à boulet rouge sur l'ex-président américain : devant la commission d'enquête relative à l'assaut du Capitole, le 6 janvier 2021, elle a déclaré que Trump avait tenté par tous les moyens de rejoindre les manifestants tout en sachant qu'ils étaient en possession d'armes. Face à ces révélations, les médias s'inquiètent pour la démocratie.
L'ex-président n'est pas encore hors jeu
Malgré ces déclarations accablantes, les adhérents de Trump continueront à le soutenir, croit savoir The Irish Independent :
«Une importante pièce du puzzle vient d'être apportée [avec la déclaration d'Hutchinson]. Le tableau qui se dessine ainsi peu à peu semble indiquer que Trump avait l'intention de tout faire pour ne pas avoir à quitter ses fonctions de président des États-Unis. ... Ce cataclysme politique à la tête de la plus grande puissance du monde, dont le témoignage apporte la preuve alarmante, devrait suffire pour briser toutes les chances d'une réélection de Trump à la présidence américaine. Mais la scène politique américaine est tellement polarisée, et Trump bride encore tellement son parti, qu'on aurait tort de le croire 'out'.»
Défendre la démocratie plutôt qu'un parti
La préservation de la démocratie doit primer sur l'appartenance politique, fait valoir Népszava :
«Mardi, nous avons découvert la personne de Cassidy Hutchinson qui, de ses 26 ans, sait déjà qu'il est plus important de défendre la démocratie que de remporter les élections. Après son témoignage devant le Congrès, cette jeune collaboratrice de l'appareil présidentiel a reçu une pluie de messages de menace et d'insultes. Mais trop tard, l'étau se resserre autour des putschistes. Lorsque vient la tempête, même les conservateurs de droite savent se tenir. ... C'est le mieux qu'ils aient à faire pour l'instant. Il sera encore temps, dans un second temps, de débattre des impôts, de l'avortement et d'autres [débats publics].»