(© picture-alliance/dpa)

  Essor de l'extrême droite

  95 Débats

Aux législatives en Autriche, pour la première fois, le parti populiste de droite FPÖ est arrivé en tête du scrutin. En recueillant 29,2 pour cent des suffrages, il devance les conservateurs de l'ÖVP (26,5) et les sociaux-démocrates (21,1). Les scores respectifs des membres de la coalition sortante, réunissant ÖVP et Verts (8,0), ne suffisent pas pour former un gouvernement. Préoccupée par les conséquences pour l'Europe, la presse européenne s'interroge sur les raisons du succès du FPÖ et examine les différents scénarios envisageables pour la suite.

Les Autrichiens renouvelleront dimanche le Nationalrat, la chambre basse du Parlement. Selon les sondages, le parti populiste de droite FPÖ pourrait finir en première place et reléguer le parti conservateur ÖVP au second rang. Les éditorialistes s'interrogent sur les répercussions que cette éventualité aurait sur le pays et sur les scénarios de coalition possibles.

Le nouveau gouvernement néerlandais, qui a confié des ministères au parti d'extrême droite PVV - une première dans l'histoire du pays -, a présenté son programme vendredi. Deux points, essentiellement, suscitent la controverse : la volonté de décréter l'état d'urgence pour suspendre partiellement les lois garantissant le droit d'asile et expulser davantage de migrants ; la volonté d'augmenter la TVA de 9 à 21 pour cent dans les secteurs de la culture, des événements sportifs, de la presse et de l'édition.

Le score retentissant de l'AfD en Saxe et en Thuringe met les autres partis dans l'embarras : après la débâcle électorale des partis de la coalition feu tricolore au pouvoir, les regards des médias européens convergent vers la CDU, appelée à définir un modus vivendi avec la formation d'extrême droite qui a enregistré un excellent score malgré son extrémisme avéré.

Le résultat des élections régionales en Saxe et en Thuringe continue de faire couler beaucoup d'encre. l'AfD est arrivée en tête en Thuringe avec presqu'un tiers des suffrages, suivie de la CDU. En Saxe en revanche, la CDU a une courte avance sur l'AfD. Dans ces deux länder, les offices régionaux du renseignement intérieur ont conclu que l'AfD poursuivait des objectifs d'extrême droite. La nouvelle Alliance Sahra Wagenknecht (BSW, extrême gauche pro-russe) a obtenu plus de dix pour cent dans les deux länder.

La presse européenne suit très attentivement les élections qui se tiendront ce week-end dans les länder allemands de Saxe et de Thuringe. Les commentateurs tentent d'expliquer les fortes intentions de vote pour l'AfD - surveillée par le renseignement intérieur pour des soupçons d'extrémisme -, et pour le nouveau parti Alliance Sahra Wagenknecht (BSW). Ils prodiguent aussi des conseils pour les futures négociations de coalition, qui promettent d'être compliquées.

Le Royaume-Uni a été le théâtre d'émeutes d'extrême droite le week-end dernier. Ces violences ont été déclenchées par une attaque au couteau perpétrée à Southport par un suspect de 17 ans, et qui avait coûté la vie à trois fillettes ; elles ont été attisées par des infox, qui affirmaient que l'auteur présumé de l'attaque était un demandeur d'asile musulman. Alors que la police s'attendait à de nouveaux débordements mercredi, des milliers de personnes ont défilé contre le racisme et la violence dans plusieurs villes.

Aux Pays-Bas, le nouveau gouvernement de droite de la coalition quadripartite composée du Parti pour la liberté (PVV, extrême-droite), du Parti populaire pour la liberté et la démocratie (VVD, conservateur), du Nouveau Contrat Social (NSC, centre) et du Mouvement des agriculteurs citoyens (BBB, parti de contestation) a prêté serment mardi. L'ex-fonctionnaire sans étiquette Dick Schoof est le nouveau chef du gouvernement. Pour la première fois depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale, des populistes d'extrême droite sont nommés à la tête de ministères. La presse est en émoi.

Le Rassemblement National (RN), parti populiste d'extrême droite, est arrivé largement en tête du premier tour des élections législatives en France. Avant le ballottage de dimanche, il y a eu plus de 200 désistements dans les rangs de l'alliance de gauche, le Nouveau Front Populaire (NFP), arrivé en deuxième position, et de l'ancienne majorité macroniste, arrivée en troisième position, afin d'augmenter les chances de battre le RN.

Suite à la victoire du Rassemblement national (RN) au premier tour des élections législatives en France, les commentateurs européens s'interrogent sur les conséquences de ce vote au-delà des frontières du pays. Les valeurs fondamentales et les mécanismes de l'UE sont-ils en danger ? La politique économique commune, l'ancrage dans le monde occidental et le soutien à l'Ukraine vont-ils être remis en question ?

Le premier tour des législatives anticipées aura lieu ce dimanche en France. Emmanuel Macron avait dissous l'Assemblée nationale dès l'annonce du résultat des européennes, lors desquelles sa majorité a enregistré de lourdes pertes et le parti d'extrême droite RN a fortement progressé. A gauche, l'alliance électorale NFP est en lice. La presse européenne suit ce scrutin de près.

La nouvelle coalition quadripartite néerlandaise, menée par le Premier ministre Dick Schoof, vient de se doter d'un cabinet ministériel. La nomination de certains politiques du PVV de Geert Wilders fait déjà polémique, notamment celle à la tête du ministère de l'Immigration de Marjolein Faber, qui avait choqué par ses propos d'extrême droite. Ce gouvernement peut-il être viable ?

Après le large succès du RN aux européennes, une grande alliance de partis de gauche s'est formée en France, dans le but de faire barrage à l'extrême droite aux législatives anticipées. Le Nouveau Front populaire (NFP) entend notamment rabaisser l'âge de départ à la retraite et augmenter le salaire minimum. Les commentateurs sont divisés.

Après la large victoire du RN d'extrême droite aux européennes, la France est en ébullition. Le président Emmanuel Macron a dissous dès dimanche soir l'Assemblée nationale et convoqué des législatives anticipées pour le 30 juin et le 7 juillet. Mercredi, le parti conservateur LR a annoncé l'exclusion de son président, Eric Ciotti, lequel avait indiqué vouloir se rallier au RN.

Alors que les tensions étaient palpables depuis un certain temps, le groupe ID (extrême droite) a exlu l'AfD de ses rangs au Parlement européen. Le RN de Le Pen (France) et la Lega de Salvini (Italie) sont les instigateurs de cette rupture. En cause vraisemblablement, les propos révisionnistes sur les SS tenus par Maximilian Krah, tête de liste de l'AfD aux européennes. Quelle sera la suite des évènements pour les extrêmes droites européennes ?

L'extrême droite internationale s'est réunie ce week-end à Madrid, à l’initiative du parti espagnol Vox. Se trouvaient parmi les participants : l'ex-Premier ministre polonais Morawiecki, Marine Le Pen (RN), le président argentin Javier Milei, le Portugais André Ventura (Chega), la Première ministre italienne Giorgia Meloni (par visioconférence), et le ministre israélien de la Diaspora, Amichai Chikli. Quel est leur dénominateur commun, et quel est leur poids ?

La nouvelle coalition gouvernementale quadripartite de droite/extrême droite entend doter les Pays-Bas du "droit d'asile le plus strict de tous les temps". Pour les paysans, le programme gouvernemental prévoit un assouplissement des règles environnementales. Selon Geert Wilders, chef de file du parti d'extrême droite PVV, l'accord de coalition est la promesse de nombreux changements dans le pays. Les chroniqueurs discutent des répercussions de ce changement de cap, dans le pays et au-delà.

La cour d'appel administrative du land de Rhénanie-du-Nord-Westphalie a elle aussi qualifié le parti AfD de "groupe suspecté d'être d'extrême droite", confirmant ainsi un jugement rendu en première instance. Cette décision autorise les renseignements à continuer de surveiller les activités de l'AfD sur le territoire allemand. Si l'arrêt n'est pas encore définitif, il fait de nouveau éclore un débat sur l'interdiction du parti.

Dix jours avant les européennes du 9 juin prochain, les sondages prédisent une forte poussée des partis d'extrême droite et populistes affiliés au groupe Identité et démocratie (ID) : avec le groupe Conservateurs et réformistes européens (CRE), auquel appartient également Fratelli d'Italia, ils pourraient décrocher plus de 20 pour cent des sièges. Les chroniqueurs évoquent les possibles conséquences.

Geert Wilders, populiste d'extrême droite, a fait savoir qu'il renonçait au poste de Premier ministre. Il affirme ainsi vouloir ouvrir la voie à une coalition de droite. Le PVV de Wilders, le parti libéral VVD, le parti agricole BBB et le parti centriste NSC veulent désormais sonder les possibilités de former un 'cabinet extra-parlementaire', pouvant par exemple être composé d'experts externes. Que penser de cette initiative ?

Aux législatives anticipées portugaises, le parti de centre-droit Aliança Democrática (AD) a obtenu 29,5 pour cent des suffrages et devancé d'une courte tête le Partido Socialista (PS), 28,7 pour cent, qui était au pouvoir depuis 2015. L'AD a pour l'instant exclu l'hypothèse d'une coalition avec le parti d'extrême droite Chega, qui a plus que doublé son score (18 pour cent). La presse se penche surtout sur l'essor de Chega.

Dix semaines après la victoire électorale du parti d'extrême droite PVV de Geert Wilders aux Pays-Bas, le NSC (centre) s'est retiré des négociations de coalition menées avec le PVV, le parti pro-agriculteurs BBB et le parti de centre-droit VVD de l'ex-Premier ministre Mark Rutte, qui a arrêté la politique. Le chef de file du NSC, Pieter Omtzigt, a néanmoins évoqué l'option de tolérer un gouvernement minoritaire formé par les partis restants. Comment avancer ?

Le tollé suscité par les projets de déportation massive hors d'Allemagne a relancé le débat sur l'interdiction de l'AfD. Ce week-end, des centaines de milliers de personnes ont manifesté à travers le pays contre l'extrême-droite, par endroit explicitement contre l'AfD. Selon les sondages, entre 10 pour cent (pour la Sarre) et 34 pour cent (pour la Saxe) des personnes interrogées envisageraient actuellement de voter pour l'AfD. La presse européenne reste cependant sceptique quant à l'idée d'interdire ce parti.

Le parti d'extrême droite Chega a tenu son congrès ce week-end pour préparer la prochaine campagne électorale au Portugal. Les sondages lui prêtent 15 pour cent des intentions de vote pour les législatives anticipées du 10 mars. Les médias du pays analysent les raisons et les possibles conséquences de cette popularité croissante.

Il est ressorti de recherches menées par le média d'investigation Correctiv que des politiques AfD, des personnalités de l'extrême-droite allemande et des entrepreneurs triés sur le volet, entre autres individus, se sont retrouvés dans un hôtel près de Potsdam en novembre 2023. A l'ordre du jour : des projets d'expulsion de millions de citoyens allemands issus de l'immigration. Bronca dans la presse européenne, toutefois rassurée par l'importante mobilisation contre l'extrême droite.

Si les Pays-Bas n'ont pas encore de nouveau gouvernement, la nouvelle "Tweede Kamer", la chambre basse du Parlement, est pour sa part entrée en fonction mercredi. Le vainqueur des législatives, Geert Wilders (PVV, extrême droite) cherche à former une coalition, mais pour l'heure, aucune formation n'est prête à travailler avec lui. Les chroniqueurs se montrent perplexes face à la composition du Parlement.

On ignore encore quelle coalition gouvernementale peut voir le jour aux Pays-Bas après la victoire électorale du populiste de droite Geert Wilders et de son PVV. Le VVD, parti de centre-droit au pouvoir jusque-là, ainsi que le parti centriste NSC, ont d'ores et déjà signifié à Wilders qu'ils excluaient toute coalition avec lui. La presse voit dans la réussite du candidat d'extrême droite une tendance générale dont elle tente de sonder les causes et les conséquences.

Aux législatives qui se tiennent aujourd'hui aux Pays-Bas, trois partis sont au coude à coude. Les derniers sondage donnent le PVV, le parti islamophobe et populiste de droite de Geert Wilders, en tête du scrutin, suivi de près par le VVD, le parti libéra- conservateur sortant, et l'alliance électorale écologiste/social-démocrate GL-PvdA, menée par le poids-lourd de la politique européenne Frans Timmermans. Les commentateurs redoutent surtout une forte poussée de l'extrême-droite.

Dimanche dernier, deux grands Länder allemands ont renouvelé leurs parlements régionaux, la Bavière et la Hesse. Lors de ces scrutins, la formation d'extrême droite Alternative für Deutschland (AfD) a gagné beaucoup de voix. Soupçonnées de dérives extrémistes, l'AfD est placée sous surveillance par l'Office fédéral de protection de la constitution, un service allemand de renseignement. L'AfD s'est hissée en troisième position en Bavière, derrière la CSU et les Freie Wähler, et en seconde position en Hesse, derrière la CDU. Les commentateurs tentent de jauger les implications de ce vote pour le gouvernement fédéral en place.

Iván Espinosa de los Monteros, cofondateur du parti d'extrême droite Vox et porte-parole du groupe au Parlement espagnol, a annoncé qu'il quittait la vie politique. Aux élections du 23 juillet, Vox avait obtenu un résultat nettement moins bon qu'il l'espérait, perdant 19 sièges. Avec ce départ, le parti perd l'un de ses représentants les plus modérés. Quelles seront les conséquences pour Vox et le paysage politique espagnol ?

En congrès ce week-end, la formation allemande AfD a désigné ses candidats têtes de liste pour les élections européennes de 2024. L'eurodéputé Maximilian Krah, considéré comme le représentant de la branche extrémiste du parti, a été élu numéro un. Thomas Haldenwang, le chef du renseignement allemand Protection de la constitution, a mis en garde contre une montée en puissance des courants anticonstitutionnels au sein du parti. Analyse des commentateurs, qui voient le camp modéré affaibli.

Les partis d'extrême droite, souvent favorables à une sortie de leur pays respectif de l'UE, ont le vent en poupe dans plusieurs Etats membres. En Pologne, par exemple, le petit parti Konfederacja, jusqu'ici dernier du peloton, pourrait devenir troisième force politique du pays aux législatives prévues à l'automne. La presse continue de s'interroger sur les facteurs à l'origine de cette tendance et sur l'attitude à adopter pour y faire face.

D'après les sondages, les législatives de dimanche prochain en Espagne pourraient entraîner une alternance. Si le Partido popular (PP, conservateur) du leader d'opposition Alberto Núñez Feijóo arrivait en tête, il pourrait former un gouvernement avec le soutien du parti d'extrême droite Vox, et évincer la coalition de gauche du Premier ministre socialiste Pedro Sánchez. Les chroniqueurs s'interrogent sur les répercussions de cet éventuel virage à droite.

En raison d'anciens contacts avec des personnalités de l'ultra-droite et des "blagues" nazies, le ministre de l'Economie, Vilhelm Junnila, de la formation d'extrême droite Les Finlandais, a été la cible d'un vote de défiance, mercredi. Un vote remporté de justesse, bien que l'un des partenaires de coalition du gouvernement tout juste formé, le Parti populaire suédois de Finlande, ait refusé son soutien. Pour la presse finlandaise, la situation est intenable.

Les salariés du Journal du dimanche (JDD) sont en grève pour protester contre la nomination à la tête de la rédaction de Geoffroy Lejeune, jusque-là le directeur du magazine d'extrême droite Valeurs actuelles. La décision a été prise après la reprise des éditions Lagardère par le groupe multimédia Vivendi. Le PDG de Vivendi, Vincent Bolloré, est connu pour faire de ses médias des porte-voix de l'extrême droite.

Robert Sesselmann, candidat de l'AfD, figurant dans le rapport 2022 de l'Office fédéral de protection de la Constitution en tant qu'"extrémiste suspect", s'est imposé au second tour de l'élection locale au poste de chef du Landkreis (arrondissement) de Sonneberg, en Thuringe. Premier candidat de l'AfD à obtenir un poste local de premier plan, il a remporté 52,8 pour cent des voix, contre 47,2 pour cent en faveur de Jürgen Köpper, candidat de la CDU soutenu par le SPD, la gauche, les Verts et le FDP. La presse européenne examine de près ce résultat.

La nouvelle coalition gouvernementale finlandaise, qui rassemble le Parti de la coalition nationale (centre-droit), la formation d'extrême droite Les Finlandais, le Parti populaire suédois de Finlande (RKP) et les Chrétiens-démocrates (KD), a présenté son programme : il entend faire baisser les dépenses publiques de six milliards d'euros et réduire l'endettement, en rognant notamment les prestations sociales ; il veut aussi durcir la politique migratoire. Les éditorialistes s'interrogent sur ce cap.

Après les élections municipales et régionales du mois de mai, le Partido Popular (PP, conservateur) négocie avec le parti d'extrême droite Vox pour former des alliances locales. Un accord de coalition a été trouvé dans la communauté autonome de Valence, où trois ministères doivent revenir à Vox. Dans la perspective des législatives du mois de juillet, les éditorialistes portent un regard contrasté sur cette entente.

En Espagne, le parti conservateur PP a remporté les élections municipales et régionales le 28 mai avec 31,5 pour cent des voix. Le PSOE du Premier ministre Pedro Sánchez s'est classé deuxième (28,2 pour cent), suivi par le parti d'extrême droite Vox. Après les fortes pertes enregistrées par les partis de gauche, Sánchez veut organiser les législatives, originellement prévues en décembre, le 23 juillet. La presse évoque la recomposition du paysage politique espagnol et l'essor de l'extrême droite en Europe.

Selon les sondages, le parti d'extrême droite Chega, mené par André Ventura, gagne en popularité : jusqu'à 13 pour cent d'électeurs portugais seraient prêts à voter pour lui aujourd'hui. La presse du pays se demande si le PSD, principal parti d'opposition et de tendance libérale-conservatrice, doit se distancer clairement de l'extrême droite pour former un 'cordon sanitaire'.

Une vaste opération policière a été menée en Allemagne contre les "Reichsbürger" (littéralement les "citoyens du Reich", nostalgiques de l'Empire allemand). Près de 3 000 agents ont effectué 150 perquisitions dans plusieurs Länder, arrêtant 25 suspects. De source officielle, le groupuscule avait pour projet de renverser l'ordre étatique établi, y compris en recourant à la violence, et représentait un "danger réel".

A tout juste 27 ans, l'eurodéputé Jordan Bardella prend le relais de Marine Le Pen à la présidence du Rassemblement National (RN). Pour la première fois depuis les 50 ans d'existence du parti d'extrême droite, le RN n'est pas dirigé par un membre de la famille Le Pen. Les commentateurs doutent toutefois que la patronne se mette réellement en retrait.

Ce vendredi marque le centenaire de la marche de Mussolini sur Rome, qui s'est soldée par l'installation au pouvoir du régime fasciste en 1922. Quelques jours après la prestation de serment du nouveau gouvernement italien dirigé par la postfasciste Giorgia Meloni, les commentateurs tentent de saisir quel est le legs de Mussolini en Italie et en Europe.

Giorgia Meloni est la première femme à devenir cheffe de gouvernement en Italie. Elle a prêté serment dimanche, après que son prédécesseur Mario Draghi lui a remis la clochette d'argent, insigne de la présidence du Conseil. Outre le parti postfasciste Fratelli d'Italia, le gouvernement Meloni inclut la Lega de Matteo Salvini (droite populiste) et Forza Italia, formation de Silvio Berlusconi. Les commentateurs débattent de ce que ce virage à droite implique pour l'Europe.

Ulf Kristersson, le leader des Modérés, un parti conservateur et libéral au plan économique, est devenu lundi le nouveau chef du gouvernement suédois. La coalition conservatrice qu'il dirige entend travailler en relation étroite avec les Démocrates de Suède (SD), formation populiste d'extrême droite. Leurs programmes convergent surtout sur les questions d'immigration et de lutte contre la criminalité. Inquiétude parmi les commentateurs.

L'alliance de droite dominée par le parti postfasciste Fratelli d'Italia (FdI) a obtenu la majorité absolue aux deux chambres du Parlement italien. FdI, Lega (populiste) et Forza Italia (centre-droit) totalisent 112 des 200 sièges du Sénat et 235 des 400 sièges de la Chambre des députés. Les chroniqueurs conjecturent de ce que cette nouvelle équipe dirigeante pourrait réserver aux pays européens.

Le bloc de droite et d'extrême droite a remporté de justesse les législatives suédoises. La cheffe de gouvernement sortante, la social-démocrate Magdalena Andersson, a donc annoncé sa démission. C'est à Ulf Kristersson, leader du Parti modéré de rassemblement, qu'il revient de former un gouvernement. Or pour obtenir une majorité, il est tributaire du parti d'extrême droite, Démocrates de Suède (SD). Les commentateurs conjecturent des conséquences de ce schisme pour l'Europe.

Une victoire du parti post-fasciste Fratelli d'Italia (FdI) de Giorgia Meloni semble de plus en plus probable aux élections législatives du 25 septembre en Italie. Il est donné en tête dans tous les sondages, avec 25 pour cent des intentions de vote. Le Partito Democratico (PD) d'Enrico Letta arriverait deuxième (20 à 22 pour cent), mais contrairement à FdI, il n'est pas en mesure de former une grande coalition.

La plus grande région d'Espagne, la Castille-et-Léon, a un nouveau gouvernement : une coalition du Parti populaire conservateur PP avec le parti d'extrême droite Vox, auquel seront confiés trois ministères, la présidence du Parlement et une vice-présidence. C'est la première fois que Vox entre dans une coalition gouvernementale en Espagne. La presse nationale se montre très partagée sur la question.

Lors des élections régionales anticipées dans la province espagnole de Castille-et-León, le parti d'extrême droite Vox a fortement progressé. Arrivé en troisième position derrière le Partido Popular (PP, droite) et les socialistes du PSOE, il comptera désormais 13 députés au Parlement régional, contre un auparavant. La presse du pays se demande si la droite et l'extrême droite forgeront une alliance.

Des législatives anticipées ont lieu le 30 janvier au Portugal. D'après les sondages, le parti populiste d'extrême droite Chega, dirigé par André Ventura, pourrait devenir la troisième force du pays. Jusque-là, Ventura était l'unique représentant de Chega élu au Parlement. Pour la presse du pays, le programme insipide du parti ne mérite pas tant d'attention.

Des leaders nationalistes et d'extrême droite de différents pays européens ont répondu à l'invitation du PiS, le parti au pouvoir en Pologne, en se rendant au Warsaw Summit. But de la rencontre : tâcher de jeter des ponts entre les deux groupes d'extrême droite représentés au Parlement européen et mettre sur pied des projets visant à modifier le caractère de l'UE. Les commentateurs s'interrogent sur les répercussions que l'initiative est susceptible d'avoir sur l'Europe.

Depuis des années, des dizaines de milliers de militants d'extrême-droite se mobilisent le 11 novembre à l'occasion de la journée de l'Indépendance polonaise, la "Marche de l'indépendance", et chaque fois, l'événement suscite l'inquiétude des commentateurs. Si le parti au pouvoir, le PiS, n'était pas de la partie l'an dernier, cette année, il a fait en sorte que la manifestation puisse avoir lieu, un front commun qui ne manque pas de créer l'émoi, une fois de plus.

Seize partis de droite et d'extrême droite ont paraphé une déclaration visant à réformer l'UE. Ils exigent que les Vingt-Sept respectent la "liberté des nations" et reprochent à la Commission d'imposer ses règles aux Etats membres. La démarche est censée selon eux aboutir à la formation d'une alliance au sein du Parlement européen. Actuellement, ces partis appartiennent toujours à des groupes parlementaires bien distincts.

La conservatrice (PP) Isabel Díaz Ayuso, réélue présidente de la région de Madrid avec le soutien du parti d'extrême droite Vox, est officiellement entrée en fonction samedi. Les éditorialistes analysent ses premières annonces politiques et s'inquiètent de voir qu'elle se sert de l'arène politique madrilène pour porter un combat idéologique au niveau national.

La nette victoire d'Isabel Díaz Ayuso (PP, droite) aux régionales à Madrid interpelle la presse européenne. Membre de l'aile droite du parti et favorable à une coalition avec le parti d'extrême droite Vox, la présidente sortante a marqué des points en prenant le contrepied de la politique de restrictions du gouvernement dans la lutte contre le coronavirus.

Un groupe de hauts gradés et militaires français, à la retraite pour la plupart, ont publié dans l'hebdomadaire d'extrême droite Valeurs actuelles une lettre ouverte dans laquelle ils appellent à sévir contre l'antiracisme, l'islamisme, la haine et les "hordes de banlieues" pour sauver la France du "délitement". Une prise de position saluée par la cheffe de file du RN, Marine Le Pen. Les éditorialistes sonnent l'alarme.

Au Parlement slovaque, le parti d'extrême droite L'SNS de Marian Kotleba a proposé une révision constitutionnelle visant à "protéger la famille traditionnelle", en empêchant notamment les couples de même sexe de pouvoir élever des enfants. Si la motion a été rejetée, 26 députés du parti au gouvernement y ont souscrit, ce qui laisse sans voix les éditorialistes du pays.

Après la chute du gouvernement de la région de Murcie, suite à un scandale de corruption, les coalitions de centre-droite se délitent dans plusieurs régions d'Espagne. Des élections anticipées sont prévues dans la communauté de Madrid, où la présidente sortante, la conservatrice Isabel Díaz Ayuso (PP) est donnée favorite et pourrait s'allier avec le parti d'extrême droite Vox. Les éditorialistes sonnent l'alarme.

L'Office fédéral de protection de la constitution, service de renseignements intérieur de l'Allemagne, a classé l'Alternative für Deutschland (AfD), actuellement le principal parti d'opposition au Bundestag, parmi les groupes suspects de liens avec l'extrême-droite. Cette évaluation autorise une surveillance de l'ensemble du parti avec effet immédiat. Jusqu'ici, seul un certain nombre de fédérations régionales de l'AfD étaient sous surveillance. Une mesure globalement approuvée par la presse européenne.

Depuis le départ du parti au pouvoir en Hongrie (Fidesz) du groupe PPE au Parlement européen, le chef du gouvernement hongrois, Viktor Orbán, est en quête d'alliés pour former un nouveau groupe. A cet effet, il rencontre aujourd'hui Matteo Salvini, chef de file du parti italien Ligue, ainsi que le Premier ministre polonais, Mateusz Morawiecki (PiS). A priori, les commentateurs européens juge plutôt insuffisant le dénominateur commun de cette masse hétéroclite.

Après les élections en Catalogne, Vox fait son entrée au Parlement de la région : une première pour un parti d'extrême droite depuis 1982. Son score de 7,7 pour cent lui donne droit à 11 sièges, plus que le Partido popular (droite conservatrice) et ses trois sièges. Vox avait notamment fait campagne contre "l'islamisation de la Catalogne". Les chroniqueurs expliquent les raisons de cet essor.

Au Pays-Bas, l'étoile montante du parti populiste de droite Forum voor Democratie (FvD), Thierry Baudet, renonce à être candidat aux législatives de 2021. Il a également dû céder aux pressions internes et démissionner de la présidence du parti. Le week-end dernier, des informations compromettantes avaient été divulguées : des membres du mouvement de jeunesse du FvD avaient fait l'éloge d'ouvrages nazis et posté des messages antisémites sur des forums.

Le parti populiste de droite Démocrates de Suède (SD) a la cote en Suède. Dans les intentions de vote, il est au coude à coude avec les Sociaux-démocrates (SAP) du Premier ministre Stefan Löfven. Ils bénéficient tous deux d'un soutien respectif d'environ 25 pour cent. Les médias suédois pensent connaître les raisons de ce virage à droite de l'électorat.

Trois semaines après le meurtre du préfet Walter Lübcke à Kassel, le suspect Stephan E. a avoué être l'auteur des tirs mortels. Son geste aurait été motivé par les déclarations de Lübcke sur la politique migratoire et il affirme avoir agi seul. L'enquête a révélé des liens avec le milieu d'extrême droite. Les journalistes tentent d'éclairer les tenants et les aboutissants du meurtre.

En Finlande, les sociaux-démocrates ont remporté les législatives ; ils devancent d'une courte tête le parti d'extrême droite Les Finlandais et les conservateurs de la Coalition nationale. Il s'agit de leur premier succès depuis 1999. Le Parti du centre du Premier ministre sortant Juha Sipilä, arrivé à la quatrième place, a fortement régressé. Les éditorialistes se penchent sur la percée de l'extrême droite.

En Estonie, le Parti du centre (libéral) du Premier ministre sortant Jüri Ratas, le parti d'extrême droite EKRE et le parti conservateur Isamaa ont signé un accord de coalition. Ratas a refusé de former une grande coalition avec le Parti de la réforme, qui avait pourtant remporté le scrutin. Si certains éditorialistes fustigent la participation de l'extrême droite, d'autres soulignent les contradictions de cette coalition.

Si l'Andalousie était considérée jusque-là comme un bastion des socialistes espagnols, le PSOE du Premier ministre Pedro Sanchez a essuyé des pertes considérables au scrutin régional de dimanche. Vox est même devenu le premier parti d'extrême droite depuis la fin de la dictature de Franco à faire son entrée dans un parlement régional. Les éditorialistes cherchent à expliquer comment Vox est parvenu à mobiliser les électeurs déçus par les partis traditionnels.

Le processus de formation gouvernementale a échoué en Suède. Le chef de file des Modérés (droite), Ulf Kristersson, voulait se faire élire Premier ministre. Mais comme son gouvernement aurait été tributaire des voix du parti d'extrême droite Démocrates de Suède (SD), les Libéraux et le Parti du centre ont préféré lui retirer leur soutien. Comment la politique suédoise doit-elle gérer l'extrême droite populiste ?

La victoire du candidat d'extrême droite Jair Bolsonaro aux présidentielles brésiliennes taraude les journalistes. Ils estiment que le pays présente un risque de contagion pour le continent latino-américain et expliquent en quoi ce changement impacte l'Europe.

A la veille des législatives dimanche en Suède, le pays se trouve dans une situation bloquée : ni la gauche ni le bloc conservateur ne seraient en mesure d'obtenir une majorité. En effet, la formation d'extrême droite des Démocrates de Suède (SD) est créditée de presque 20 pour cent des intentions de vote. Les journalistes esquissent les conséquences pour le pays d'un scrutin dominé par SD.

En Italie, l'athlète noire Daisy Osakue a été légèrement blessée à l'œil suite à des jets d'œufs par des automobilistes. Une agression qui a relancé le débat sur le racisme en Italie. Le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) a évoqué une hausse des violences xénophobes, dont l'opposition italienne rend responsable le ministre de l'Intérieur, Matteo Salvini. Un avis auquel se range la presse européenne.

Steve Bannon, militant d'extrême droite et ex-conseiller stratégique du président Donald Trump, entend soutenir les populistes de droite en Europe, par le biais de sa fondation, The Movement. Selon les médias, il entend ainsi mener une 'révolte populiste de droite' avant les européennes de 2019. Son projet est-il dangereux pour l'Europe ?

Les gouvernements d'un nombre croissant de pays d'Europe - Etats de Visegrád, Autriche, Italie - misent sur la souveraineté des Etats-nations et la fermeture des frontières aux migrants. Une évolution qui inquiète les commentateurs, qui en sondent les causes et avancent des propositions pour inverser la tendance.

Alors que les Suédois seront appelés aux urnes en septembre pour les législatives, le gouvernement socialistes-verts est en net recul dans les sondages. Les Démocrates de Suède, formation populiste de droite, progressent pour leur part, notamment dans la partie septentrionale du pays. Les éditorialistes suédois reprochent à la classe politique d'avoir négligé la province au profit des grandes agglomérations.

Lors du premier scrutin régional depuis la formation d'une coalition gouvernementale conservateurs-extrême droite en Autriche, le parti populiste d'extrême droite FPÖ a amélioré son score en Basse-Autriche, en dépit du scandale qui a éclaboussé son chef de file Udo Landbauer - lequel aurait éntonné des chants à la gloire du nazisme. Si certains commentateurs sont sidérés, d'autres soulignent que le scandale a empêché un raz-de-marée du FPÖ.

La manifestation d'extrême droite organisée dans le cadre de la Fête de l'indépendance polonaise a donné à voir des masses d'individus vêtus de noir, brandissant des fumigènes et scandant des slogans racistes et antisémites. Si la brutalité de ce spectacle a marqué les esprits, les éditorialistes font remarquer que l'extrême droite a changé de style - ce qui la rendrait d'autant plus dangereuse.

Plusieurs municipalités italiennes seront bientôt dirigées par des partis de droite et d'extrême droite. A Vérone ou à Côme, par exemple, Forza Italia, le parti de Berlusconi, et le parti populiste de droite Lega Nord ont triomphé ensemble des sociaux-démocrates du Partito Democratico (PD). Mais le PD n'est pas le seul perdant ; le Movimento 5 Stelle (M5S) de Beppe Grillo a lui aussi essuyé un cuisant revers. L'Italie vire-t-elle à droite ?

En Roumanie, la "Coalition pour la famille", une alliance d'ONG conservatrices, fait pression sur le gouvernement. Après avoir réuni trois millions de signatures contre l'adoption éventuelle du mariage homosexuel, elle demande désormais un durcissement des lois encadrant l'IVG. Un mouvement qui rappelle les heures les plus sombres de l'histoire du pays, déplorent les éditorialistes.

Le Pen en deçà des prévisions, Macron déjà bombardé nouveau président par de nombreux commentateurs : la presse européenne fait part de son soulagement à l'issue du premier tour des présidentielles en France. Après les défaites de Norbert Hofer en Autriche et de Geert Wilders aux Pays-Bas, plusieurs commentateurs y voient l'amorce du déclin des populistes de droite en Europe. Mais est-ce vraiment le cas ?

Marine Le Pen, présidente du Front National, a contesté la responsabilité de la France dans la rafle du Vél' d'Hiv en 1942, où les juifs de France ont été déportés par milliers vers les camps d'extermination nazis. La presse condamne ces déclarations de Le Pen et lui reproche une provocation calculée juste avant les présidentielles.

Le soulagement éprouvé au lendemain des élections au Pays-Bas est-il justifié ? Beaucoup de journalistes en doutent et appellent la société libérale à ne pas se bercer d’illusions, même si le parti xénophobe de Geert Wilders a obtenu un score nettement inférieur aux prévisions. D'autres discernent pour leur part un certain nombre de contradictions dans le discours de l'extrême droite.

Après le vote sur le Brexit et la victoire électorale de Donald Trump, tous les regards sont rivés sur Geert Wilders et son parti xénophobe PVV avant les législatives du 15 mars aux Pays-Bas. Si le leader d’extrême droite a caracolé en tête des sondages pendant plusieurs mois, le parti libéral de droite du Premier ministre Mark Rutte reprend l’avantage. Quel choix feront les électeurs dans ce scrutin – le premier de plusieurs votes décisifs pour l’Europe ?

En Slovaquie, une nouvelle unité policière doit être créée pour lutter contre le terrorisme et l’extrémisme, notamment sur les réseaux sociaux. Le Premier ministre Robert Fico a déclaré que le pays avait sous-estimé la "nouvelle vague" de fascisme qui déferlait aujourd’hui. Les journaux du pays saluent la mesure, mais soulignent qu’elle ne sera d’aucun secours pour lutter contre les néonazis présents au Parlement.

Les leaders d'extrême droite d'Europe se sont retrouvés ce week-end à Coblence. Frauke Petry, du parti allemand anti-européen Alternative für Deutschland (AfD), s'y est pour la première fois affichée au côté de partis ouvertement d'extrême droite. 2017 sera l'année du "réveil des peuples d'Europe continentale", a déclaré la chef du FN Marine Le Pen. Ces espoirs devraient être rapidement douchés, affirment les commentateurs, qui appellent à forger de nouvelles alliances contre l'extrême droite.

Plus que l'attachement aux valeurs traditionnelles, la peur de la mondialisation est le premier facteur expliquant l'essor du populisme. Tel est le résultat d'une récente étude menée par la fondation Bertelsmann. Face au succès des démagogues de droite dans de nombreux pays européens et aux Etats-Unis, les commentateurs s'interrogent sur les moyens de faire barrage à l'extrême droite.

Marine Le Pen a été une des premières à féliciter Donald Trump via Twitter. A l'instar d'autres personnalités d'extrême droite en Europe, elle considère que la victoire électorale de Trump aux Etats-Unis souffle dans ses propres voiles. Ses chances aux présidentielles augmentent-elles, ou ne peut-elle pas vraiment surfer sur la vague Trump ?

Tandis que l'extrême droite salue l'arrivé de Donald Trump au pouvoir, les leaders européens font preuve de pragmatisme en lui tendant la main. Si certains commentateurs craignent que des politiques comme Marine Le Pen ou Geert Wilders s'inspirent de la victoire de Trump, d'autres jugent que ces espoirs seront déçus.

Le parti d'extrême droite LS-Naše Slovensko, sous l'égide de son président Marian Kotleba, a fait pour la première fois son entrée au Parlement slovaque suite aux législatives du mois de mars. La formation a réalisé un score de 24 pour cent auprès des électeurs ayant voté pour la première fois - ce qui a choqué la presse. Comment stopper Kotleba ?

Trois mois après l’accession au pouvoir du nouveau gouvernement croate, il apparaît clairement que celui-ci veut effectuer un tournant national-conservateur dans le pays. Les commentateurs de la blogosphère font part de leur inquiétude à l’égard d’une société civile déjà faible.

D'abord des accusations de corruption contre le ministre des Anciens combattants, et maintenant des propos antisémites tenus par l'un des partis de la coalition lors de son congrès. Le nouveau gouvernement croate s'attire les foudres des médias.

Suite aux bons résultats du parti national-conservateur AfD, qui fait son entrée dans trois parlements de région, la presse évoque les répercussions de ce scrutin sur l'Europe. Certains commentateurs craignent que la dérive droitière de l'Allemagne, si elle se poursuit, n’entame la cohésion du continent. D'autres critiquent Merkel, qui juge sa politique migratoire ‘sans alternative’.